Lucas Compagnoni

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Lucas Compagnoni
Lucas Compagnoni est diplômé des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence.
L’artiste se laisse fasciner par les environnements et les comportements humains, dont il essaie d’être un observateur attentif.
Il provoque des rencontres et  dégage un potentiel narratif qu’il réécrit grâce à de multiples médiums. Lucas porte une attention marquée à la couleur et à la tension qui peut s’opérer entre espace de figuration et espace négatif et qui ouvrent des espaces de projection.

La réserve, le manque et le vide sont autant de moyens de dessiner les formes et de les mettre en évidence par l’absence.

Lucas Compagnoni se préoccupe des conditions de pénibilité au travail et du rôle social des classes populaires. Il rapproche leur position vulnérable avec celle de l’ensemble du vivant dans un corpus de textes et de dessins qui tend à les réunir en un même environnement.

 

En se réappropriant le format des portraits domestiques, il souhaite poser des visages sur les franges sociales dites « invisibilisées ». La fatigue et l’isolation sont autant de situations que Lucas Compagnoni aspire à faire émerger d’une intimité à laquelle le regardeur se retrouve confronté. Afin de donner des clefs de lecture au regardeur, Lucas a  souhaité accompagner ses images de texte. Les « paroles » sont ainsi des collages de textes, qui mettent à un même niveau des citations littéraires ou théoriques à propos du travail et des paroles de travailleurs. « Quand le travail est bien fait, on ne le voit pas. Comme un silence. Le silence coïncide souvent avec l’échec de la reconnaissance. »

 

Grâce au Blanc de Meudon, Lucas Compagnoni laisse perceptible sur les vitres la trace du geste d’un technicien de surface, dans laquelle il vient graver son texte.

 

L’une des branches de son travail est née d’une réflexion à propos de l’héritage colonial que porte la flore des jardins. Tecoma capensis, cycas revoluta, sedum palmeri entre autres, en sont des exemples. La démocratisation de leur usage ornemental les a fait se fondre dans le paysage vernaculaire. Les palmiers qui coiffent les côtes sont peut-être le plus fort symbole de cet emprunt exotique, qui au fil du temps, les a inscrits dans la culture locale.

 

Nous entretenons un nombre de liens aussi importants que multiples avec elles. En premier lieu un rapport de dépendance vitale pour leurs qualités nutritives et leur rôle dans le cycle de l’air. Mais aussi des liens affectifs, spirituels ou initiatiques.

 

Lucas Compagnoni s’interroge autant sur des questions d’ordre social, économique et écologique. L’économie touristique, entraînant les décisions politiques a participé au basculement de leurs rôles et de leurs statuts.

 

 

Date:

Du mardi au samedi : 11h00-19h00

+ 33 (0)6 07 60 60 69

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