Charlotte Vitaioli est une artiste pluridisciplinaire née en 1986. Diplômée des Beaux-arts de Quimper, l’artiste s’exprime dans une grande diversité de médiums, de la gouache jusqu’à la performance, faisant référence au Pop Art ou aux estampes japonistes d’Henri Rivière. Ses peintures jouent du gros plan : un œil sur une ombrelle, un visage sur un éventail, l’artiste travaille une obsession, une narration presque fétichiste. Chanson ou film d’amour, les peintures de Charlotte Vitaioli nous entretiennent d’une petite musique des sentiments autant que de l’illusion du grand écran.
En 2021, elle est lauréate du Salon de Montrouge à Paris. Elle propose sa première exposition personnelle « Une Coline au Soleil » en novembre 2021 au sein de la Galerie Ars Longa et remporte le Prix Novembre à Vitry-sur-Seine la même année. Son EP « La Noyée » sort en 2023 en corrélation avec son exposition à la BF15, Centre d’art contemporain à Lyon. Elle est également finaliste du Prix Art Norac 2023 du FRAC Bretagne et travaille actuellement à la Volonté 93. Son travail a fait l’objet de juin à septembre 2024 d’une exposition personnelle organisée par Philippe Puiguet à la Chapelle de Thonon, La jardin des promesses confuses. La Galerie Ars Longa l’a également accueillie avec son confrère Joachim Monvoisin pour l’exposition Match avec Marcel en décembre 2023. Cette année, l’artiste a réalisé l’exposition et performance Les consolations coproduite par Boto(x)s, réseau d’art contemporain Alpes & Riviera en partenariat avec la Station à Nice et le Centre Culturel Prince Héréditaire Jacques de Monaco à Beausoleil. Charlotte Vitaioli a également réalisé la performance Dans la penderie du ciel bleue lors de la fête de clôture du Printemps de l’Art Contemporain, éminent festival du Réseau PAC, plus grand réseau régional de structures d’art contemporain.
Le critique d’art Henri Guette a écrit à son sujet :
« Charlotte Vitaioli peint rapidement, de grands gestes énergiques qui saisissent le moment. Ses couleurs franches sur le papier ont quelque chose de sensuel. Le traitement de la surface rappelle le mouvement de l’eau qu’elle aime à représenter, jeux des vagues et écume de l’océan. Ses paysages balnéaires expriment autant la joie qu’une forme de mélancolie. Un homme et une femme. Le Rayon vert. Les jeunes femmes qu’elle représente ont l’allure des icônes de la Nouvelles Vague. On peut penser à Anna Karina ou Brigitte Bardot mais la référence aux jumelles Deneuve et Dorléac chez Jacques Demy est la plus présente. Par la forme même des peintures qui jouent du gros plan : un œil sur une ombrelle, un visage sur un éventail, l’artiste travaille une obsession, une narration presque fétichiste. Chanson ou film d’amour, les peintures de Charlotte Vitaioli nous entretiennent d’une petite musique des sentiments autant que de l’illusion du grand écran. »
Médias :
27 octobre 2023